Lu (mais non pas toi) dans la presse canadienne :
"LONDRES (AP) - Le cofondateur de Pink Floyd, Syd Barrett, est décédé, a annoncé mardi une porte-parole du groupe. Il avait 60 ans.
Le guitariste et chanteur avait participé à la création de Pink Floyd en 1965 avec Roger Waters, Nick Mason et Rick Wright, et composé la plupart de leurs premiers succès.
La porte-parole du groupe a précisé qu'il était mort il y a quelques jours dans sa ville natale de Cambridge, en Angleterre. On ignorait la cause de son décès; Barrett souffrait du diabète. Ses obsèques devaient être organisées dans l'intimité.
Au début des années 1960, le groupe rock anglais était le chouchou de la scène psychédélique londonienne. L'album "The Piper at the Gates of Dawn" (1967), largement composé par Syd Barrett, avait rencontré un grand succès commercial et critique.
Mais le cofondateur du groupe souffrait d'instabilité mentale, maladie aggravée par sa consommation de LSD. Son comportement était devenu de plus en plus inconstant et il avait été contraint de quitter Pink Floyd en 1968, cinq ans avant la sortie de leur album le plus populaire, "Dark Side of the Moon". Il avait été remplacé par David Gilmour.
Syd Barrett avait sorti deux albums solo ("The Madcap Laughs" et "Barrett") avant de se retirer du monde de la musique. Il était ensuite retombé dans l'anonymat, vivant à Cambridge et reprenant son vrai nom, Roger Barrett.
Pendant sa courte carrière, celui qui est considéré comme l'un des plus grands compositeurs de son époque a influencé de nombreux artistes, de David Bowie aux autres membres du groupe, qui avaient enregistré l'album "Wish You Were Here" en hommage à leur ancien compagnon de route."
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Ce qui n'est pas vraiment grave puisque tout le monde fantasme sur lui depuis qu'il a quitté ce célèbre groupe d'étudiants pour effectivement s'enfermer (au choix : chez sa mère, chez lui ou plutôt DANS lui).
Qu'est-ce que ça peut bien faire. Voilà au moins quelqu'un qui aura fait son choix. Longtemps donc "l'Anonyme de Cambridge" hantera les salons vidés, jusqu'au bout, sur la foi intacte des quelques singles du Floyd et de 4 longs jeux indispensables de toute façon.